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Nouvelles du CRAIG

Parlement wallon et Parlement de la Communauté française - audition sur le Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance

Ce 4 décembre 2013, B. Bayenet, professeur à l'ULB et vice-président du CRAIG, a été auditionné lors de la réunion conjointe de la Commission des affaires générales, de la simplification administrative, des fonds européens et des relations internationales du Parlement wallon et de la Commission des Relations internationales et des Questions européennes, des Affaires générales et du Règlement, de l'Informatique, contrôle des communications des membres du Gouvernement et des dépenses électorales du Parlement de la Communauté française. 

 

Le CEDEP "Pour la suppression du caractère obligatoire des cours dits « philosophiques »"

Communiqué de presse du Centre d'étude et de défense de l'école publique (CEDEP) - 26/04/2012 : 

Pour la suppression DU CARACTERE OBLIGATOIRE des cours dits « philosophiques » et le renforcement de la formation citoyenne destinée à TOUS les élèves 

Le 17 janvier dernier, Madame Marie-Dominique SIMONET, Ministre de l’Enseignement obligatoire, a annoncé l’instauration pour 2013 d’un «tronc commun» à l’ensemble des cours dits « philosophiques » (morale non confessionnelle, religions catholique, protestante, israélite, islamique et orthodoxe). Ce « tronc commun » comporterait trois grands axes : le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et l’éducation à la citoyenneté active. 

Sachant que la proposition de la Ministre de l’Enseignement obligatoire maintient la séparation entre les élèves qui reçoivent ces cours, comment envisager l’apprentissage du dialogue, de la rencontre et de la tolérance ? Quel est dès lors l’intérêt d’une déconfessionnalisation d’une partie des contenus par la mise en place d’un pareil «tronc commun» sans opérer une déconfessionnalisation des cours ? 

Le CEDEP, constitué de 12 associations qui soutiennent l’école publique, a décidé, à l’unanimité, de faire connaître sa position à ce stade du débat (le texte intégral est donné en annexe). 

L’école publique ne peut pas être un lieu de confrontation entre religions, ni de ségrégation entre élèves. Pourquoi maintenir l’obligation, pour les parents et les élèves, de choisir un cours de religion ou de morale, et donc de s’identifier religieusement ? Pourquoi ne pas donner le « tronc commun » à tous les élèves rassemblés, dans le respect des principes de neutralité ? 

Le CEDEP revendique la suppression du caractère obligatoire des cours dits « philosophiques », et un renforcement de la formation citoyenne, destinée à tous les élèves, qui se fonde sur une approche philosophique et sur une connaissance historique des religions et des mouvements de pensée non confessionnels permettant aux élèves d’exercer librement leur esprit critique.

Cette réforme pourrait être réalisée par étapes et devrait s’accompagner de mesures transitoires pour le personnel enseignant. 

Pour les 12 associations constitutives du CEDEP : 

  • Association des Directeurs de l’Enseignement Officiel (ADEO), 
  • Association des Enseignants socialistes de la Communauté française de Belgique (AESF), 
  • Association des Professeurs issus de l’ULB (A.Pr.Br.), 
  • Centrale générale des Services publics (CGSP-Enseignement), 
  • Centre d’Action laïque (CAL), 
  • Centre d’Etudes Charles Rogier (CECR), 
  • Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education active (CEMEA), 
  • Conseil des Pouvoirs organisateurs de l’Enseignement officiel neutre subventionné (CPEONS), 
  • Fédération des Amis de la Morale laïque (FAML), 
  • Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement officiel (FAPEO),
  • Ligue de l’Enseignement et de l’Education permanente (LEEP), 
  • Syndicat libre de la Fonction publique (SLFP-Enseignement), 

le président du CEDEP, 

Pierre SPEHL.

Télécharger le document de positionnement du CEDEP

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