Gouvernance et finances locales - Wallonie

Namur, février 2014. L'Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW) s'inquiète des conséquences qu'aura la 6e réforme de l'Etat sur les pouvoirs locaux : "Les communes, dernier étage de l’État fédéral belge, sont à la croisée de plusieurs contraintes nouvelles. Une sixième réforme de l’État est mise en œuvre cette année, impliquant de nombreux transferts de compétences et une révision de la loi spéciale de financement, avec comme objectifs un accroissement de l'autonomie fiscale et une responsabilisation des entités fédérées, dont les Régions, qui sont les autorités de tutelles des communes. Parallèlement, un effet ciseau complique la confection des budgets des entités locales, et l'encadrement de ces budgets est durcis, en écho aux règles européennes de surveillance budgétaire."

D'après le CESW, 11.10.2013. "Le CESW vient d’adopter un avis relatif à la mise en place d’une nouvelle politique de développement urbain. Il estime tout d’abord que la prise en charge par la Wallonie des questions liées à la politique fédérale des Grandes villes nécessite une remise en question complète de l’approche parce que cette politique est trop sectorielle et trop ciblée géographiquement, alors que les besoins et enjeux sont transversaux et touchent davantage d’agglomérations.  (...)"

Au départ de questions concernant la commune de Ciney (à 3:33), interview du secrétaire général du CRAIG sur les finances communales (à 6:40).

Le Conseil Economique et social de Wallonie aborde dans son dernier dossier (avril 2013) la "Géographie des coopérations transcommunales dans les espaces ruraux wallons - Constats et réflexions sur la recherche du territoire pertinent pour l’action publique locale".

D'après l'Union des Villes et Communes de Wallonie (13.03.2013) : "Conformément à son souci permanent de défense des communes et entités y liées, l’UVCW a mis à jour sa veille fédérale. Cet exercice de veille consiste à identifier les reports de charges opérés par le pouvoir fédéral sur les communes sans les transferts de moyens nécessaires, ces reports étant analysés sous l’angle des manques à gagner et des risques financiers qu’ils engendrent dans les communes. (...)"